En réponse à notre courrier du 17 juin 2015, la Mairie de
Grenoble a convié l’UHCV à une réunion qui s’est tenue le 17 Juillet 2015, et dont l’objet était d’évoquer la situation des personnes sans domicile fixe en ville.
Cette réunion était conduite par Elisa Martin, première adjointe. Outre l’UHCV, étaient représentées des associations de protection des animaux, inquiètes de la maltraitance des chiens.
Nous avons exprimé notre inquiétude face au comportement de nombreux « zonards » présents en Centre-Ville et demandé que nous soit précisée l’action de la mairie envers eux.
Elisa Martin nous a expliqué que l’action de la mairie se déroule en trois étapes :
– la fermeté : période pendant laquelle la police municipale a dressé trois fois plus de PV en application du nouvel arrêté municipal mais qui, maintenant , a atteint ses limites ;
– l’occupation de l’espace public : principalement par les commerçants ou des associations qui, en occupant les espaces ( stands de vente de produits …), diminueraient ceux disponibles pour les « zonards » ;
– le diagnostic : les personnes concernées ayant des profils différents , il faut les connaître pour mieux agir . Une enquête va être effectuée auprès de chacun d’entre eux afin d’apporter une aide adaptée à chaque situation.
Ce diagnostic est confié au CCAS et doit débuter au mois de septembre.
Nous avons insisté pour que la fermeté soit maintenue et que des méthodes plus coercitives (alcool confisqué…) soient envisagées.
Concernant la situation des chiens, les associations présentes s’inquiètent de faits de maltraitance.
Que faire en cas d’urgence ? Le constat par la police municipale est difficile à établir car il faut des témoins ou qu’il y ait » trouble à l’ordre public « .
De plus, les chiens amenés à la fourrière par la police sont aussitôt rendus à leurs propriétaires.
Une rencontre Mairie / Métro (dont dépend la fourrière) est décidée, de même qu’avec la police pour évoquer ces problèmes.
Un autre sujet d’inquiétude est la stérilisation des animaux. Le dispensaire de la SPA ne peut faire face aux demandes car il manque de vétérinaire et applique un protocole plusieurs entretiens pendant six mois) inadapté aux SDF avec lesquels il faut agir immédiatement
Nous considérons que la tenue de cette réunion est un point positif mais nous regrettons toutefois qu’elle n’ait pas réuni les associations agissant sur le terrain en direction des personnes en errance. Nous restons vigilants sur les suites qui y seront données et toujours disponibles pour essayer, avec l’ensemble des acteurs concernés, de résoudre ce grave problème.