FR3 a diffusé, au 19/20 du 8 juillet, un reportage qui résume très bien le projet de l’Union de Quartier. Nous le voyons comme la première étape d’un plan pluriannuel de remise en eau de toutes les fontaines de Grenoble. Encore faut-il qu’elle se réalise, c’est à dire qu’au budget participatif les Grenoblois se mobilisent en nombre et en majorité pour ce projet. En effet, il est celui dont le coût est le plus important. Alors, votez et faites voter !
Voir le reportage de FR3 sur Facebook ou via Google
l’affichage via Google n’est pas instantané
et pour voter c’est en ces lieux et à ces dates, ou par internet.
Le journal Place Gre’net, dans un article où l’association Vivre à Grenoble dénonce le « désert aquatique grenoblois » et demande un plan fontaines, a repris notre communiqué, dont le texte suit :
L’eau qui coule ou jaillit des fontaines dans un environnement urbain et minéral, complète et embellit le cadre de la ville, lui donne vie, s’harmonise naturellement à la lumière du jour et à celles des illuminations nocturnes.
Elle est un capital esthétique, mais aussi écologique dans toute l’acception du terme, car si l’eau est source de vie, elle est aussi source de fraîcheur et participe avec les arbres et la flore urbaine à rendre supportables les actuelles et futures températures estivales.
Notre projet de remise en eau des fontaines patrimoniales de Grenoble est né de notre étonnement de constater que notre ville, labellisée Art et Histoire et se revendiquant laboratoire européen de la transition écologique, laisse une grande part de ce capital esthétique et écologique en déshérence. En effet, seulement 17 de nos 40 fontaines sont actuellement en état de marche !
Aussi l’UHCV, qui demande depuis des années l’entretien et la remise en eau de toutes les fontaines de son périmètre, a-t-elle finalement décidé cette année de recourir au « budget participatif » pour trois d’entre elles : celle des sphères au croisement de l’avenue Alsace Lorraine et du boulevard Gambetta, celle des trois caveaux de la rue Montorge, celle du square Léon Martin.
La fontaine des sphères est une œuvre moderne, créée en 1986, qui représente le système solaire, l’eau et la vie. Elle est en pierre d’Hauteville, un matériau noble qui embellit aussi New York (statue de la Liberté, Empire State Building) ou Tokyo (Palais Impérial) et d’autres capitales dont Paris.
La fontaine des trois caveaux est la première à avoir conduit l’eau de la Chartreuse sur la rive gauche de Grenoble, par des canalisations situées sous l’Isère depuis la source Saint-Jean. Construites en 1676, les trois vasques de style baroque sont surmontées de visages sculptés de Poséidon, dieu des mers, et de Vénus, déesse de la fertilité, en hommage à l’eau et à ses bienfaits.
Léon Martin a été maire de Grenoble et résistant. Le square qui porte aujourd’hui son nom est l’ancien square des postes. Les cartes postales anciennes témoignent de la longue présence, depuis les années 1900, d’un bassin en son centre.
Parmi les 27 projets finalement en lice au « budget participatif », le nôtre est celui dont le coût est le plus important : 380 000 euros. Ce n’est pas choquant puisqu’il réunit deux des propositions faites autour des fontaines, et qu’il en traite trois au lieu d’une seule. Il est aussi un pas en avant qui appellera l’attention des élus sur la nécessité de lancer un plan pluriannuel pour les fontaines de notre ville, dont une étude du CNRS a montré qu’elle est celle de France où l’exposition aux îlots de chaleur est la plus forte.
Nous insistons sur le fait que la réalisation de ce premier projet de 2022 devrait être précurseur de la réhabilitation et de la remise en eau de la totalité des fontaines municipales de Grenoble.
D’où notre appel à tous les citoyens qui souhaitent, au plus vite, revoir leurs belles fontaines et que revivent des lieux de fraîcheur en ville, dans une esthétique utile et adaptée au changement climatique qui se confirme.