La mairie de Grenoble a lancé un « projet de réaménagement du quartier Metz-Strasbourg », en lien avec la métropole. De quoi s’agit-il ? Après une réunion dans les locaux de la Métro puis une « visite de terrain » les 9 et 13 mai, nous ne le savons toujours pas. À ce que disent la mairie et les animateurs qu’elle emploie, tout dépendrait entièrement du recueil des avis qui vont s’exprimer. Vraiment ?
Une politique zéro tag donne un double résultat aussi spectaculaire qu’édifiant, comme le montre l’exemple de la ville de Cannes. Elle est parfaitement propre et l’effet dissuasif a fait que le coût du nettoyage est tombé à seulement 20 000 euros (alors qu’il était de 400 000 euros en 2014) !
« Ville en transition : vers le tout terrasses ? ». « Un centre-ville qui ne se réveille qu’à l’apéro ? » À ces questions posées depuis longtemps, les faits répondent : Oui, c’est effectivement cela qui se passe à Grenoble.
Le plan de la mairie est de les transférer du centre-ville à Chavant (quartier Hoche) d’ici 2027.
La Ville de Grenoble a décidé de créer une piste cyclable sur le cours Jean Jaurès, entre le cours Berriat et l’avenue Alsace Lorraine. C’est pourtant une zone piétonne, ainsi classifiée depuis la refonte du cours pour installer le tramway.
L’actualité à Amiens et à Paris relance le sujet de la tranquillité et de la protection des piétons en zones piétonnes, face à la massification des vélos et trottinettes en centre-ville.
Enfin le début du retour de la sécurité pour les piétons, pensions nous en novembre, quand les marquages au sol ont enfin été rétablis pour deux passages piétons. Mais non, comble de l’absurde, c’était pour les supprimer ensuite une deuxième fois !
Sérénité et sécurité du PIÉTON, pollution visuelle des TAGS, ÉCOLES et habitants sur-pollués, nuisance du BRUIT, l’ordre du jour était chargé à la réunion publique de l’UHCV. Qu’ont dit les habitants ?
Six des sept écoles les plus polluées de Grenoble, auxquelles s’ajoute le lycée Champollion, sont toutes localisées dans le périmètre directement impacté par le plan de circulation de 2017. Les deux Unions de Quartier concernées ont fait une « interpellation citoyenne », mécanisme mis en place par la ville de Grenoble.
C’est par une lettre en pleine période de vacances et sans aucune discussion préalable que l’adjointe à la « démocratie participative » a annoncé le 19 juillet que la subvention ne serait plus versée au CLUQ, qui en a besoin pour son fonctionnement, en particulier le salaire de la secrétaire ainsi menacée de licenciement immédiat ! Cela a été immédiatement contesté.
4825 personnes ont voté au budget participatif. Avec seulement 278 voix de plus que les 1555 suffrages qu’il a récoltés, notre projet de remise en eau des fontaines patrimoniales serait passé. Au-delà des chiffres, l’initiative de l’UHCV représentante des habitants du centre-ville avait également pour but d’appeler l’attention des élus sur la nécessité de lancer un plan pluriannuel pour les fontaines de Grenoble.
FR3 a diffusé, au 19/20 du 8 juillet, un reportage qui résume très bien le projet de l’Union de Quartier. Nous le voyons comme la première étape d’un plan pluriannuel de remise en eau de toutes les fontaines de Grenoble. Encore faut-il qu’elle se réalise, c’est à dire qu’au budget participatif les Grenoblois se mobilisent en nombre et en majorité pour ce projet !
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